📋 Le contexte 📋
Le vote en ligne ou vote par internet permet aux citoyens de voter à distance via une plateforme en ligne. Le vote en ligne permet donc de voter de n’importe où, dès lors qu’on dispose d’un smartphone ou d’un ordinateur et d’une connexion internet. Il se distingue du vote par correspondance qui permet de s’exprimer par voie postale ou des autres formes de vote électronique, comme la machine à voter. Pour les législatives (depuis 2012), les Français résidant à l’étranger peuvent voter en ligne. Pour ce faire, il suffit de se connecter sur un site web faisant office d’urne électronique, grâce à un identifiant et un mot de passe reçu au préalable par voie postale et sms ou e-mail (ou vice-versa !).
En France, le vote en ligne n’est donc que très partiellement autorisé. Pourtant, il y a 5 ans, la mise en place de cette méthode apparaissait comme une des promesses électorales d’Emmanuel Macron. Celui-ci affirmait vouloir mettre en place le système de vote en ligne, « qui élargira la participation, réduira les coûts et modernisera l’image de la politique ». Cependant, cette mesure n’a pas été appliquée au cours de son mandat. À l’heure des législatives, et après une élection présidentielle marquée par un taux d’abstention à 28,01 %, cette mesure a été mise de nouveau sur la table. Permettrait-elle de lutter contre l’abstentionnisme ?
Le vote en ligne est une proposition qui revient régulièrement dans le débat démocratique. Parfois floue pour les citoyens, il s’agit d’une mesure qui inquiète, souvent de par son lien avec les outils numériques, ou ses problèmes de transparence, d’authentification et de sécurité. Là où certains voient un danger pour la démocratie, d’autres considèrent ce système comme une réelle avancée sociétale, qui donnerait un nouveau souffle à la démocratie. Alors, l’instauration du vote en ligne serait-il un progrès ou une régression ? Deux experts expliquent leur point de vue !