Depuis la création du Drenche, nous avons eu la volonté d’en faire un média participatif.
Petit historique d’un journal participatif
Plusieurs raisons à cela :
- Tout d’abord, les co-fondateurs n’étant pas journalistes de formation, nous ne nous sentions pas légitimes à choisir seul les sujets des débats. Nous voulions être certains de traiter des sujets de débats qui intéressent nos lectrices et nos lecteurs. C’est pour cette raison que nous avions lancé le Comité de rédaction des lecteurs du Drenche, dont le nom serait simplifié plus tard en Comité des lecteurs. Une fois par mois, nous demandions à nos lecteurs les plus actifs quels étaient les sujets qu’ils voulaient voir traités, puis nous votions, avec un principe « 1 personne, 1 voix ». Nous nous sommes engagés à traiter dans Le Drenche les sujets les plus demandés.
- Mais nous voulions aussi associer nos lecteurs plus largement à la vie de l’entreprise. Certains décisions cosmétiques (le choix du logo, du slogan, du nom), ou stratégique (les critères d’acceptation de la publicité sur la version papier) ont été discutés et soumis au Comité des lecteurs.
Cette manière de faire a été une vraie réussite. Mieux, c’est devenu une part de l’ADN du Drenche. Ce mode de fonctionnement garantit à la fois une transparence importante sur notre façon de faire, et nous a permis de construire une communauté de lecteurs engagés qui se sont avérés de précieux ambassadeurs.
Pourquoi nous avons voulu déménager notre comité de lecteurs
Malgré ces réussites, nous avons récemment fait le constat de plusieurs points d’insatisfaction.
Tout d’abord, nous avons construit non pas une, mais plusieurs communautés. Notre récente levée de fonds a réuni près de 400 actionnaires individuels, dont le profil est différent de celui de nos lecteurs engagés. Le nombre grandissant de nos abonnés a fait également naître un besoin d’échanger régulièrement avec eux.
Or, certaines personnes peuvent être à la fois lectrices de la première heure, actionnaire, et abonnées.
C’est là qu’est apparue une seconde limite à notre fonctionnement actuel. Le Comité des lecteurs était historiquement un groupe Facebook. Or, les fonctionnalités des groupes Facebook ne permettent pas de croiser les communautés, à moins de multiplier les groupes (et les notifications).
A cela s’est ajouté un usage de Facebook en baisse : nos plus jeunes lecteurs n’utilisent pas ou très peu la plateforme, nos early adopters la quitte sur fond d’inquiétudes croissantes sur l’éthique de Facebook et d’hygiène numérique. Bref, cela faisait quelques temps que notre Comité des lecteurs sur Facebook, qui réunissait près de 400 personnes, était mourrant.
Introducing: Discord !
Après une longue réflexion et de nombreuses comparaisons, nous avons trouvé l’outil qu’il nous fallait : c’était Discord.
Cet outil, qui vient initialement du monde du gaming, permet à un grand nombre de personnes de se retrouver et d’échanger de manière horizontale et facilement. La gestion des rôles permet de mélanger actionnaires, lecteurs, salariés et abonnés, tout en réservant des salons de discussion privée ou des privilèges à certains.
La possibilité d’organiser des salons vocaux permet de mobiliser des communautés très rapidement, ou de partager des réunions internes comme des conférences de rédaction.
Les premiers tests que nous avons menés sur cette plateforme depuis janvier 2021 sont concluants. Petit à petit, nos communautés y trouvent leurs marques.
A terme, nous souhaitons sur ce serveur Discord :
- Discuter avec vous des choix de sujets, que ce soit pour le site du Drenche ou la version papier
- Vous consulter (et plus particulièrement les actionnaires) pour tous les choix stratégiques importants de l’entreprise
- Recueillir vos retours, positifs comme négatifs, sur le contenu que nous produisons : débats en lignes, décryptages, journaux, podcasts et vidéos.
- Vous mobiliser sur des problématiques spécifique et vous faire participer à des émissions en live sur Twitch ou à des conférences de rédaction.
Reste une dernière question : comment rejoint-on Discord ? C’est ici :
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