étape n°1: choisis bien ton vélo
Vélo de ville, de course, VTT, Vélib, Jump… Où donner de la tête parmi ce micmac d’offres à disposition – surtout si tu habites dans une grande ville ? La cohérence sera le maître-mot : un Vélib est par exemple plus adapté à un déplacement occasionnel qu’à un trek en haute montagne. Si tu sollicites ton deux-roues au quotidien et es de naturel possessif, pourquoi pas un achat ? Renseigne-toi vite chez ton vélociste. Un peu débordé ces temps-ci, il saura néanmoins te conseiller sur la taille et le modèle adéquats. Pour les autres, à une cinquantaine d’euros l’abonnement annuel, le forfait Vélib n’est guère onéreux.
étape n°2 : sollicite des aides publiques
A circonstances exceptionnelles, aides exceptionnelles. État, régions et communes se mobilisent pour te faire garnir les pistes. La région Île-de-France et la ville de Paris proposent par exemple différentes aides cumulables à l’achat d’un vélo électrique, variant de 400 à 600€ chacune. Pas d’injustice : pour les propriétaires, une aide de l’État pouvant grimper jusqu’à 50€ est offerte pour la réparation de son bicycle ou l’achat de matériel annexe. Parce qu’on n’est jamais aussi incitatif qu’avec un petit supplément monétaire.
étape n°3 : équipe-toi !
Le matériel justement, parlons-en. Si tout est fourni avec les locations, certains accessoires ne sont pas inclus à l’achat. L’antivol, par exemple, bien utile en cette période où le vélo a remplacé le papier toilette au classement des denrées les plus convoitées des Français. Afin d’éviter cela, achète un cadenas solide moyennant une trentaine d’euros. Voir et être vu, ensuite. Un éclairage et une sonnette sous peine d’amendes de 38€ et d’être extrêmement dangereux pour soi comme pour les autres. Pour les adultes de plus de 12 ans, le port du casque reste une sempiternelle question. Dangereux ? Pas dangereux ? Au Drenche, on aime te simplifier la vie. Alors on en a fait un débat.
étape n°4 : allume la mèche (mais fais attention)
Ne reste plus qu’à écraser la pédale, mais comment ? Dans les grandes villes, se frayer un chemin entre voitures, bus, scooters et camions sans négliger les piétons n’est pas chose aisée. Même obstrués par les fourgons de livraison, les aménagements cyclables sécurisent considérablement les trajets. Ton faible gabarit oblige certes les autres usagers à conserver un mètre d’écart, mais ce déconfinement t’a appris que la distanciation sociale n’est visiblement pas l’affaire de tous. Contrôle donc bien l’environnement autour de toi avant chaque décision. Si la rue est étroite, occupe l’espace : c’est autorisé et surtout rassurant. Fais aussi preuve de civisme en indiquant toujours ta direction avec le bras. Et même si les bords de Seine et de Rhône sont beaux, jeter un œil à la route de temps à autre est plus que conseillé.
étape n°5 : convainc ton entourage
Séduit(e) par les balades à l’air libre ? Ne la joue pas en échappée et fais profiter tes proches ! Avec plusieurs arguments imparables. De un, ça coûte bien moins cher qu’une voiture, une moto voire même le métro. De deux, une location ne requiert aucun frais d’entretien. De trois, ça fait gagner du temps, beaucoup de temps. De quatre, c’est bon pour ta santé et celle de la planète. Et de cinq, c’est moins dangereux que le scooter – c’est prouvé. Oui, au Drenche, on aime le vélo. Et c’est Michel Audiard qui le disait : « Les gens qui n’aiment pas le vélo nous ennuient, même quand ils n’en parlent pas. »