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Un super film d'action
Ca y est, le septième volet de la saga Fast and Furious est sorti. Le dernier rôle de Paul Walker a attiré 3 millions de spectateurs en France (sans parler du streaming) et s’apprête à totaliser le milliard d’entrées tous pays confondus. Un vrai succès !!!
Mais que vaut vraiment le blockbuster à 250 millions de dollars ?
Et bien c’est un film d’action. Ça c’est sûr. C’est des armes, des gros bras, des cascades et bien évidemment des voitures. Bugatti Veyron, Ferrari 450 Italia, Nissan GTR X, Mc Laren MP4 et la fameuse voiture de Vin Diesel : La dodge Charger R/T de 1970. C’est aussi des scènes d’actions à couper le souffle et des cascades au ralenti comme on les aime.
Bien sur ce n’est pas le plus intelligent des films, surtout quand Torreto (Vin Diesel) et Shaw (Jason Statham) font chauffer leurs moteurs pour ensuite se foncer droit dedans à fond la caisse. Le pire c’est qu’ils survivent et se battent (avec classe) juste après. Mais c’est ce qu’on aime, si l’on est dans la salle c’est bien pour voir ça.
Non pas un « film de gros dur » puisqu’émotion et nostalgie sont aussi au rendez-vous. Ajoutez à cela le combat entre Michelle Rodriguez et Rounda Rousey, qui ne prennent pas de pincettes quand il s’agit de se taper dessus, et vous obtenez un film bien décérébré et bourré d’action.
Fast and Furious 7 s’annonce être le film de l’année et c’est le plus bel hommage qui peut être fait au regretté Paul Walker. Alors passez la seconde, débranchez votre cerveau et profitez du film.
Fast & Nauseous
Vincent M.
Critique cinéma pour Le DrencheEn regardant dans le rétroviseur, on a vu notre bande de joyeux ex-délinquants organiser des rodéos urbains, toucher au trafic de drogue, partir en quête de justice, jouer les consultants experts pour le gouvernement, … et être maintenant – dans ce septième opus – poursuivis par un coriace Jason Statham, « furieusement » animé par une idée de revanche !
Alors oui, ça va vite, très vite, peut-être même un peu trop parfois. On ne s’attarde pas trop sur le scénario, le pitch tient en une ligne, et on sait à quoi s’attendre en achetant son billet. Les scénaristes n’en font de toute façon qu’à leur tête et nous baladent au gré de leurs idées farfelues et de clichés largement éprouvés par ailleurs ; des armées rebelles en Azerbaïdjan aux mondanités luxueuses d’Abou Dhabi, les scènes d’action s’enchaînent à grande vitesse. Au point même de perdre de temps en temps le spectateur, trop occupé à chercher un lien entre deux plans-séquences. Une caméra sans cesse en mouvement, qui à coup de travellings et de rotations est parfois proche de donner la nausée.
C’est ça le risque de rouler trop vite, on n’a pas le temps de s’attarder, ni sur les détails, ni sur les dialogues, souvent niais et parfois en dérapage en ne pouvant éviter quelques sorties de routes. Mais il faut bien rester en phase avec cette tonalité « Monsieur muscle ».
Les effets spéciaux sont évidemment à l’honneur : bien réalisés, ils rendraient même presque crédibles les cascades improbables de Dom et Brian. De voiture lâchée depuis un avion (avec parachute), slalomant entre les sapins sur les flancs d’une montagne, ou sautant entre 2 gratte-ciels (sans parachute), on en oublierait presque les dangers de la route.
La réalité a pourtant rattrapé Paul Walker, pour lequel les réalisateurs signent un hommage touchant, et passent la ligne d’arrivée sur une détonnante bonne note.
Un blockbuster à la hauteur des attentes de chacun. 2h17 d’action qui raviront ceux qui se délectent de bruits de moteurs et de coups de poings. Les autres décideront peut-être que 7 c’est déjà beaucoup, et que le huitième – en préparation – sera de trop.