Ce contenu est sponsorisé par l’Agence Française de Développement (AFD)
L’Agence française de développement (AFD) est un établissement public qui met en œuvre la politique de la France en matière de développement durable et de solidarité internationale. Climat, biodiversité, paix, éducation, urbanisme, santé, gouvernance… Ses équipes sont engagées dans plus de 4 000 projets à fort impact social et environnemental dans les Outre-mer français et 115 pays étrangers.
Parfois, un petit graphique vaut mieux qu’un long article pour comprendre une thématique.
C’est ce que nous vous proposons aujourd’hui avec l’AFD : les clés de lecture pour mieux comprendre et appréhender le grand débat du mois.
Entretien avec
HUBERT DE MILLY
Expert Objectifs de développement durable (ODD) à la Direction de la Stratégie de l’AFD
Après 20 ans de terrain, je suis désormais un peu le théoricien de la stratégie de l’AFD : c’est-à-dire que j’essaye de faire en sorte que les théories de la recherche et l’avancée des connaissances soient prises en compte dans les directives stratégiques de l’AFD.
L’AFD finance des projets de développement. Par rapport au graphique, le rôle de l’AFD est de financer des projets dans des pays qui sont en bas à gauche du graphique, pour les aider à faire augmenter leur niveau de développement sans faire augmenter leur empreinte écologique (en gros, essayer de déplacer les points vers la droite sans les faire monter).
Cliquez ici pour avoir accès aux données complètes
QU’EST-CE QUE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE ?
L’empreinte écologique est mesurée en hectares : il s’agit de la surface au sol nécessaire à une personne pour produire ce qu’il consomme (nourriture, eau, vêtements, etc.) et absorber ses déchets (dont les émissions de CO2).
C’est un bon indicateur de l’impact sur la planète de nos modes de vie, car il prend en compte ce que l’on consomme et rejette, peu importe l’endroit où ces biens sont produits. On parle aussi parfois de l’empreinte écologique en “planète par habitant”, c’est-à-dire en nombre de planètes Terre qu’il faudrait pour subsister si tout le monde vivait comme nous. Avec le nombre d’habitants actuels, il faudrait que chaque personne ait une empreinte écologique inférieure ou égale à 2 hectares, pour que l’ensemble de la population mondiale consomme moins d’une planète Terre. En résumé : 2 ha / habitant = 1 « planète ».
QU’EST-CE QUE l’IDH ?
C’est l’indice de développement humain. Il se calcule en prenant en compte trois critères :
le niveau de vie, c’est-à-dire le revenu par habitant, l’accès à l’éducation et l’alphabétisation,
l’accès à la santé et l’espérance de vie.
QUE TIRER DE CE GRAPHIQUE ?
Ce graphique signifie que, jusqu’à présent, l’amélioration des conditions de vie se fait uniquement au détriment de la planète : plus de développement signifie davantage de pollution.
EST-CE QUE LES PAYS TRÈS POLLUANTS POURRAIENT “REDESCENDRE” ?
Là est toute la question. Aujourd’hui, rien ne le prouve, puisque tous les pays qui se sont développés l’ont fait en polluant da- vantage, et aucun n’est redescendu à des niveaux de pollution acceptables. Pourtant, il le faut. Ceci dit, il reste des raisons d’espérer : les acteurs qui s’engagent pour cet impératif sont chaque jour plus nombreux, notamment parmi les jeunes générations.
Rendez-vous sur le site de l’AFD pour plus d’information
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