L’Union européenne a annoncé cet été qu’elle n’appliquerait pas de sanctions financières pour déficit excessif à l’Espagne et au Portugal. Ces sanctions auraient été d’un montant égal à 0,2% du PIB si elles avaient été appliquées.
Les commissaires européens ont reconnu que ces deux pays ont mené de nombreuses réformes et considérablement réduit leur déficit depuis 2009.
Cependant, les commissaires européens se réservent la possibilité de suspendre les fonds structurels l’année prochaine si des dispositions budgétaires ne sont pas prises dans les meilleurs délais.
Pierre Moscovici, commissaire aux Affaires économiques et financières, a commenté cette décision, en précisant que « les sanctions, même symboliques, n’auraient pas été comprises par le public. Ce n’est pas la meilleure approche à un moment où les doutes se propagent au sein de l’Europe ».